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| Sujet: BIRDIE → (...). Mar 21 Déc - 19:16 | |
| lj. | |
pseudonyme : birdie. âge&sexe : treize&féminin. date de naissance : vingt-huit mars. pays/région : paris, france. |
parle-moi un peu de toi — go on. moi, je suis quelqu'un de sympathique, agréable, aimable, souriant. presque parfaite, vois-tu. sauf que je suis perfectionniste, (...). toujours étant que ça ne me gêne pas de vous raconter mon meilleur souvenir, qui devait être quand je l'ai vu lui, pour la première fois. lui, que j'aime depuis un an et demi en secret. dont le visage apparaît sans contrôle dans mes songes les plus profonds. enfin, bon. je n'ai aucun piercing, signe particulier, sache-le. je déteste ce genre de choses. l'écriture, pour moi, c'est ma vie. à part ma meilleure amie, mes amies, et ma famille. quand je mets sur papier des mots, ça me transporte, ça me réjouit. je me sens bien, en fait. le rp est une source d'inspiration, je crois. si il y a bien un truc que je déteste, ou deux, par la même occasion. l'irrespect&les vers. comment dieu a t-il pu créé de telles cruautés ? j'en ai la chair de poule. enfin, passons. je pense avoir réussi le challenge. toi et tes talents — vous m'appelez encore ? ce n'est pas bientôt fini ? oui, donc, en quoi suis-je douée ? je pense pouvoir me noter en css&html, avec une note de sept/huit sur dix, un peu moins, un peu plus. c'est approximatif. je dois coder depuis seulement quelques mois, ou un an, je ne compte pas. ensuite, même si j'ai photoshop cinquième, je suis une vraie quiche, une tarte aux pommes, une boulette. je vous épargne vos n'oeils. pour finir, le rp, il date de deux mille sept, soit trois ans, bientôt quatre. je suis une boss, vous avez vu ça ? attendez que je déniche mon plus bel exemple, ah ouais, on m'avait même complimenté dessus, je crois. je vais rougir, je vous préviens. je plaisante, ne vous inquiétez pas. breef. - Spoiler:
D'où qu'elle connaissait mon diminutif, elle ? J'allais lui régler ses comptes, moi. Mais je n'eus pas le temps, puisqu'en lui demandant si elle voulait boire un verre d'eau, elle hocha la tête, simplement, et m'empoigna par la bras. Sous l'emprise de l'alcool, les gens avaient le don de vite m'énerver. Ils ne se maîtrisaient plus, en premier lieu. Et ça ne m'amusait pas de jouer la bienveillante bonne soeur. J'avais mieux à faire, non mais dit. En fait, elle a su mon surnom par le biais de la conversation, ça me revient. Quand j'avais dis à Danny de ne pas m'appeler Aleth mais Alee. C'est de ma faute, encore une fois. Je commençai à marcher bras-dessus bras-dessous avec elle, comme si notre amitié durait depuis toujours, depuis des lustres, des siècles entiers. Alors qu'en vérité, on n'était pas même copines. On ne savait rien l'une sur l'autre. A part elle, comment elle se nommait, d'ailleurs ? Il faudra que je pense à lui demander. Ce qu'elle pouvait en conclure sur moi, c'est que j'étais une mauvaise petite amie qui plaquait son mec au bout du fil, qui lui crachait ses quatre vérités. Je me suis creusée une sacré belle image, en y repensant. La rue commença à se baigner de lumières jaunâtres, provenant certainement des lampadaires. Si je regardais en leur direction, je me les prendrai dans la gueule, et deuxièmement, je deviendrai aveugle. Je suis assez maladroite par moment, je dois bien le reconnaître. On n'était plus qu'à quelques pas de chez moi, quand je lançai à mon interlocutrice, d'un air désolé :
ALETH : Je n'ai pas eu le temps de faire le ménage. C'est dans un état lamentable. Les chaises sont éparpillées un peu de partout, la table retournée sur un côté parce qu'un jour je l'ai poussé quand j'étais pressée, la cuisine grouille de paquets de biscuits pour mes petits plaisirs, le canapé a une couverture sur lui, la télévision est sûrement encore entrain de tourner.
Je plantai le décor, je ne faisais que cela, pour l'avertir, ne pas la traumatiser. A vrai dire, je lui avais menti une unique fois dans mon ridicule récit. Je ne faisais quasiment jamais le ménage. Tout le monde, avant de rentrer chez moi, me trouvait propre, soignée. Dommage, j'aurai bien voulu éviter les moqueries, mais bon. En tant que gosse de pauvres, qui n'avaient rien à faire de moi, que de travailler, je n'ai rien appris. Comment passe t-on l'aspirateur ? Je suis devenue inculte, contre mon gré. Toutefois, j'ai appris les bases, je suis quand même allée à l'école. Mais autant dire qu'elle était affreuse. C'est le même cirque, avec les écoles publiques. Ces souvenirs trahirent une larme, une larme fragile, une larme toute douce, que je laissai couler le long de ma joue. Je n'ai pas la force de l'essuyer, elle me fait du bien. Alors je me contente de lâcher, comme une conne :
ALETH : Je suis désolée de ce moment d'inattention. Je vais chercher deux verres d'eau.
Je savais que rien ne pourrait bannir le passé, que rien ne pourrait faire oublier, mais des excuses seraient toujours ça de prises. Je n'osai proposer un jus, une limonade ou une autre boisson de peur de la rendre totalement ivre. Alors dans la cuisine je m'empressai de sortir deux verres des armoires, et de les remplir le plus possible, sans faire de catastrophe à côté. J'amenais avec cela quelques petits lu, et une tablette de chocolat. Je gâtais mes invités, j'en étais consciente. La seule crainte qui me hantait avec cette demoiselle, c'était de me retrouver dans mon lit, nue contre elle. J'en avais souvent pris l'habitude, pour être honnête. Un peu de changement ne me tuerait pas, mais ce serait la vie, ma vie, la sienne, notre décision, notre choix. Ou pas, remarquez. Comme pour imiter un homme politique et ses mimiques afin de détendre l'atmosphère, je demandai :
ALETH : Quel est ton nom, gente dame ?
Un rire étouffé m'échappa, mais je me ressaisis, lui tendant enfin son verre d'eau et les petites provisions. Je suis tête en l'air, en plus d'être bordélique et, oui, je vais m'arrêter de me trouver que des défauts. Je me pose même la question de savoir quelles sont mes qualités dans ce fouillis. Est-ce possible de naître conne, de le rester pour la vie ? Je n'ai jamais eu de bol, je ne devrai pas penser ça. Je regardai discrètement ma nouvelle amie d'un soir, ou que dis-je, d'un matin, et l'admirai. Elle avait un physique à en tomber par terre, je comprenais pourquoi elle ne se fixait pas, ou qu'elle ne l'était pas encore. Ses belles formes généreuses me firent frissonner, soudainement. Mais je n'en dis rien, accusant à tort le froid. Je jouai avec une mèche de mes cheveux, me changeant alors les idées saugrenues qui surgissaient toutes dans ma tête. J'en profitai pour boire une gorgée dans mon verre, et prendre un carreau de délicieux chocolat, le savourer, sans même m'apercevoir que je devenais sensuelle. Une longue histoire d'amour avec ce petit dessert. Trève de plaisanterie. Je me redressai sur ma chaise, et attendis.
dernières petites questions — c'était temps, remarquez. ton film préféré : sans hésitation, erin brokovich. ton livre préféré : tour b2 mon amour. le seul livre, pour le moment, de pierre bottero qui me fait chavirer mon coeur. ta série préférée : fame ? comment trouves-tu le forum : magnifique ! comment l'as-tu trouvé : sos forum rpg. c'est ton dernier mot jean pierre ? parce que tu t'appelles jean pierre maintenant ? | | lj.
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